À la mer à vélo : elles ont parcouru la vallée de la Loire contre le cancer

Oct 15, 2016

L’an dernier, elles avaient parcouru le trajet de Chambéry aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Cette fois, changement de décor, pour un itinéraire encore plus long : 525 km à vélo en 7 jours, d’Orléans au port de Saint-Nazaire, face à l’océan Atlantique. Parties en bus de la mairie de Chambéry le samedi 24 septembre, 34 femmes de rose vêtues en VAE ou en tandem sont arrivées à vélo à Saint-Nazaire, le 1er octobre, où les attendaient soignants, amis et supporters. Comme un symbole, la traversée des 3 kilomètres du pont de Saint-Nazaire a été l’un des moments les plus difficiles, juste avant l’arrivée : les participantes ont affronté des vents à 60 km/h ! Mais les effets bénéfiques du vélo sur la santé et le moral de ces « guerrières » a toujours pris le dessus…

Elles, mais qui ? Les 34 femmes en question, ni particulièrement sportives ni même souvent cyclistes, sont ou ont été atteintes du cancer du sein. Cette seconde édition du défi « A la Mer à Vélo », lancé et organisé par l’association 4S (Sport Santé Solidarité Savoie) et Odyssea, avec le soutien de l’Agence Écomobilité de Chambéry, s’inscrivait dans le mois « Octobre Rose », opération nationale contre la maladie. Il avait pour objectif de remettre en activité physique ces femmes de 34 à 75 ans, en cours ou en fin de traitement. Certaines ont déjà pour moyen de locomotion le vélo au quotidien, d’autres ont des problèmes de surpoids, mais toutes arrivent en même temps. Messagères, elles tissent entre elles, au fil de ce parcours initiatique, une relation forte nourrie d’un vécu commun, de détresses physiques et morales, de traitements éprouvants, mais aussi de purs moments de joie. Ce projet leur redonne confiance, et participe à prévenir la récidive. Chaque ville d’étape, le long de la Loire, a été l’occasion de rencontres, d’échanges, de conférences afin de sensibiliser au dépistage du cancer du sein : 20 000 femmes subissent encore une mastectomie en moyenne chaque année. Mais aussi de promouvoir des activités physiques adaptées, enfin de prouver que ce qui peut paraître comme une prouesse – faire plusieurs heures de vélo pendant une semaine – est possible pour toutes. Les organisatrices, Christine Aguettaz et Michelle Berliat, anciennes profs d’EPS, croient d’ailleurs dur comme fer dans l’importance du sport comme médicament. Durant tout leur périple, elles étaient accompagnées d’une équipe médicale et technique aux petits soins. Cette année encore, parmi d’autres sponsors et institutions, Vélogik a voulu être partenaire de l’initiative en fournissant à cinq participantes des vélos électriques issus du parc de la ViaRhôna.
Et l’année prochaine, jusqu’où iront-elles sur leurs selles pour voir de nouveau la mer, toutes ces « roses » ?

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